En marquant l’entrée dans le 11e arrondissement, ces colonnes ouvrent majestueusement les portes de la capitale. Elles invitent à explorer l’histoire de France et de Paris, offrant un aperçu unique du passé en parcourant les rues de Paris.
En 1787, l’architecte Ledoux, reçoit la commande d’une nouvelle enceinte : le mur des Fermiers généraux. Cinquante-cinq pavillons doivent faciliter la perception des taxes sur les marchandises entrant dans la capitale. La barrière du trône, sur la route de Vincennes, est composée de deux pavillons et de deux colonnes.
Les statues allégoriques de la Liberté du commerce et de la Fortune publique envisagée par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806) n’ont jamais été placées. Ce n’est qu’en 1843, que l’une est surmontée par la statue de saint Louis sculptée par Alexandre Dumont et l’autre par celle de Philippe-Auguste, une sculpture d’Antoine Etex. Une inspiration proche de la colonne Trajane située à Rome, relevant d’un modèle architecturale de l’antiquité.
La première symbolise la justice et la seconde le pouvoir militaire à travers les figures des deux souverains. Ils sont également, avec Philippe IV le Bel, deux grands fondateurs de la France actuelle, par la réunion de différentes provinces comme la Normandie, aboutissant à l’affirmation du pouvoir monarchique et à l’unité du royaume.