L’origine de cette expression trouve ses racines dans la ’trêve de Noë l’ de 1914, durant la Première Guerre mondiale. À cette époque, des cessez-le-feu spontanés et non officiels se sont produits entre les troupes allemandes, britanniques et françaises dans les tranchées, marquant un moment de fraternité inattendu en plein conflit.
Cette notion s’inspire également de la ’trêve de Dieu’, instaurée en France aux alentours de 1245 sous le règne du roi Saint Louis. L’Église exigeait alors l’arrêt des combats durant l’Avent, à Noë l, le Carême et Pâques, ne permettant la reprise des hostilités qu’après le huitième jour suivant la Pentecôte.
Aujourd’hui, la trêve des confiseurs symbolise surtout une pause dans l’arène politique, une coutume respectée par la Chambre des députés et le Sénat depuis 1875. Cette tradition reflète l’espoir que, pour un temps, conflits et différences politiques soient abandonnés au profit d’un esprit de paix et de réflexion propres aux fêtes de fin d’année.